Mensonges, propagande et coup marketing
Activia : Quand Danone nous prend pour des prunes.
L’histoire de ce yaourt commence on ne peut plus mal, mais comme vous le verrez, le culot paye et le ridicule ne tue plus, au contraire il rend riche ceux qui l’osent.
Les publicités pour les yaourts Activia de Danone frôlaient déjà les frontières de la loi quand la marque s’appelait encore Bio. Le mot bio étant en agroalimentaire réservé à des produits observant un vrai cahier des charges, auquel ne répondait pas le yaourt de Danone, l’entreprise s’est vu interdire l’utilisation de cette appellation pour son yaourt. Exit Bio, bonjour Activia.
Certes, Danone ne disait pas explicitement que son yaourt était un médicament, mais tout suggérait qu’il améliorait votre santé et que c’était un produit vachement bio. Tout en subtilité.
Aujourd’hui, qu’elle a changé de nom à grands renforts de dépenses marketing, mais ce n’est pas grave puisque les consommateurs sont des poires à qui on peut vendre le litre de Activia, 8 fois plus cher que le litre de lait, la marque s’est lancée dans des campagnes de pub TV où le consommateur est pris cette fois-ci carrément pour une tarte.
On n’y dit toujours pas que le yaourt est un médicament mais les images font état d’un partenariat avec un magazine mensuel qui compte le mot "santé" dans son titre. Ainsi, on est passé du subtil au subliminal.
Pour renforcer son argument santé, Danone met en avant le résultat de ses études réalisées sur 218 personnes. Oui, vous avez parfaitement bien lu. Le test a porté sur 218 personnes, ni une de plus ni une de moins. Comme si un échantillon de 218 personnes était significatif pour affirmer quoi que ce soit. De la blague de mauvais goût, on passe là carrément à la propagande de masse, qui comme chacun le sait observe depuis toujours la devise suivante : Plus le mensonge est gros, plus il passe.
D’un point de vu statistique, le résultat de cette étude menée sur 218 personnes à la même valeur que si Franck Riboud, patron de Danone disait, Activia ça marche, je l’ai testé sur ma grand-mère !!!
Par ailleurs, comment peut-on tester rigoureusement pour ne pas dire scientifiquement l’efficacité d’un yaourt sur les désordres intestinaux des humains ? D’abord, comment définit-on le désordre intestinal. J’ai posé la question à mon docteur, spécialiste en gastrologie. "Foutaise, niche marketing, crédulité des consommateurs", tels ont été les mots de mon médecin qui n’apprécie pas ces soi-disant alicaments qui prétendent vouloir du bien à notre santé et celle de nos enfants.
Enfin, et pour que la blague soit totale, Danone n’hésite pas à se foutre carrément de nous en nous proposant un Activia Fraise qui ne contient que 10% de fraises, mais aussi 6% de sucre, du sirop de glucose, du lait écrémé concentré des épaississants du E 1422, du E 440 et du E 410, du colorant E 120 et de l’arôme (non précisé). Avec cette mention surréaliste inscrite sur l’emballage : Nous contacter pour connaître le nom scientifique exact (de ces composants).
Afin de ne pas mourir idiot, sachez que le E1422 c’est de l’adipate de diamidon acétylé, le E440, un émulsifiant gélifiant, le E410, un gélifiant, le E120, un colorant à l’acide carminique noté dans la nomenclature européenne comme produit, je cite, "à éviter pour les enfants !!!! "
Bon appétit !
mardi 18 mars 2008
Danone :: Le GranD MenSongE ::
vendredi 14 mars 2008
Danone agresse nos Enfants
Ceci est un article paru dans l'un de nos journaux online, sans dire la marque mais après investigation on a pu découvrir cette marque, heureusement que c'est pas une marque 100% tunisienne, sinon ray 9amet le9yema. bref voici les méthodes que ces multinationales utilisent ou mazzell il khir el 9odem:
Danone est en train d’agresser nos enfants et nos bébés dans les crèches et écoles par ses nouvelles méthodes de marketing.
On place ainsi une armada de commerciaux et marketeurs devant les établissements éducatifs avec des camions frigorifiés et véhicules peints aux couleurs des produits de la marque pour proposer des dégustations gratuites de leurs boissons sucrées, chocolatées.. .
Aussi bien en Tunisie qu’ailleurs, la publicité est strictement interdite dans l’enceinte des établissements éducatifs. Si dans le public, cette réglementation est respectée à la lettre (on l’espère du moins), il n’en est pas de même dans les établissements privés. La marque en question se débrouille donc au cas par cas. Pour le public, elle place ses véhicules et armada de commerciaux devant l’établissement. Pour le privé, on n’hésite pas à y pénétrer.
Jeudi 13 mars 2008, dans une crèche d’un quartier chic de l’Ariana (Grand Tunis), nous avons ainsi surpris ces marketeurs dans les classes mêmes, au milieu de bambins âgés de un à cinq ans. On leur proposait des boissons chocolatées et de l’animation fortement bruyante avec des téléviseurs portatifs placés sur le dos des commerciaux !
En l’absence des parents, le coup marketing a toutes les chances de réussir vu que les bambins raffolent de produits chocolatés et sucrés. Si un parent a la possibilité de zapper une publicité à la télévision, il n’y peut rien devant un tel matraquage et agression dans son dos, là même où il pensait avoir mis son enfant dans un milieu strictement éducatif et ludique. Que l’on ne s’étonne plus ensuite de voir nos enfants réclamer telle ou autre marque chez l’épicier ou au supermarché.
Le pire, c’est quand le parent réagit pour protester, il est à son tour agressé en lui rappelant qu’on est là avec l’autorisation du chef de l’établissement !
Partout dans le monde, la pub destinée aux enfants est réglementée. En Europe, la publicité des produits alimentaires est réglementée et on exige des annonceurs de mettre une bannière rappelant les dangers sur la santé de la consommation excessive de sucres, etc. Dans nos crèches, on leur enseigne les mérites des fruits et légumes et il est clairement indiqué qu’il est de la responsabilité des directeurs d’établissements de veiller à la quiétude des enfants et les protéger de toute agression. Une directrice de garderie nous informe qu’il n’est nullement indiqué dans le cahier des charges une quelconque interdiction de publicité ! « J’interdis cependant à toute marque agroalimentaire de venir chez moi, nous dit-elle, vu que je répète tout le temps à mes élèves qu’il faut éviter de trop manger de pâtisseries et les différentes boissons sucrées ».
Avec des produits fortement sucrés et chocolatés (fortement déconseillés par tous les nutritionnistes du monde) proposés à nos enfants de bon matin dans leurs crèches et écoles, il ne faut pas s’étonner de l’obésité qui grimpe en Tunisie. C’est un réel danger qui n’est plus à nos portes, mais dans nos murs et il est impératif et très urgent que les autorités compétentes prennent les réactions immédiates qu’il faut pour arrêter ce qui risque d’être très bientôt une hémorragie. Si une célèbre marque de boissons et yaourts le fait, pourquoi une marque de biscuits, de chewing-gum, de boissons gazeuses ne le ferait pas ?
Merci Mr B .